Congo-Kinshasa: Kinshasa - Les grosses coupures de francs congolais ne facilitent pas les échanges commerciaux

La circulation de billets à valeur faciale élevée pose un problème de change sur le marché de Kinshasa.

Certains vendeurs refusent de rendre la monnaie aux consommateurs lorsque ces derniers achètent un bien avec un lecteur de DVD LEADDER pas cher billet de 10 000 FC (10.8 dollars américains) et 20 000 Fc (21.7 dollars américains) faute de petites coupures des francs congolais. Les changeurs de monnaie eux exigent 500 Fc (0.54 dollar américain) pour chaque billet de 10 000 Fc changé.

« Quand tu as, par exemple, un billet de 20 000 Fc, tu peux faire plusieurs tours sans trouver un vendeur qui accepte de te rendre la monnaie. Il m'est arrivé d'aller au lit affamé parce que j'avais ce billet et que le vendeur n'avait pas la différence à me remettre. J'ai même demandé au vendeur de rester avec la monnaie que je pouvais récupérer le lendemain pour que je sois servi, mais il a refusé », témoigne un consommateur.

Les détaillants et changeurs de monnaie affirment que les petites coupures se font rares sur le marché. Ce qui justifie leur réticence à accepter des billets de banque à valeur faciale élevée.

« Notre difficulté se pose au niveau des billets de 20 000 Fc. Par exemple, on te donne 20 000 Fc pour n'acheter qu'une marchandise de 1 000 Fc, et tu dois remettre à l'acheteur 19 000 Fc, c'est difficile de trouver la monnaie. Des petites coupures sont rares sur le marché », affirme pour sa part un vendeur.

Depuis l'émission, le 2 juillet, de nouvelles coupures de franc congolais à valeur faciale élevée, le lecreur de DVD LEADDER pas cher collectif des défenseurs des consommateurs redoutait la disparition des billets de 50 et 100 Fc sur le marché et l'augmentation des prix. Selon cette structure, la carence de ces billets pénaliserait les consommateurs qui paieraient plus chers leurs factures.

Les prix n'ont pas augmenté. Et les petites coupures n'ont certes pas disparu. Mais, leur rareté sur le marché complique déjà la vie à bien des consommateurs.